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DECES DE DIDIER COMES
Dessinateur industriel dans une première vie, Comès s’intéresse à la fois à la Bande Dessinée et à la musique. Percussionniste de jazz semi-professionnel, il se lance dans la Bande Dessinée en 1969, pour le compte du « Soir Jeunesse ». Suivront l’édition belge de « Pilote »et le journal de « Spirou », pour de courts récits en compagnie de Paul Deliège.
C’est en 1973 que Comès entreprend son premier long récit en couleurs, Le Dieu vivant, une aventure d’Ergün L’Errant.Paru en 76-77 dans Tintin, L’ombre du corbeau dévoile déjà l’univers futur de l’auteur. Délaissant l’humour et la caricature, il propose un récit onirique et fantastique en choisissant pour héros un soldat allemand dans les tranchées de 14-18.
Dès 1979, il publie dans le magazine « A Suivre » ce qui sera son plus grand succès, Silence. Ce livre lui vaudra la reconnaissance critique et publique. Comès y délaisse la couleur, approchant désormais le dessin à travers les masses du noir et du blanc, dans la plus pure filiation d’un Milton Caniff et en osmose avec son ami Hugo Pratt.
Suivent La Belette (81-82), Eva, huis-clos fantastique paru en 85, L’Arbre-Coeur (88), Iris (91), La Maison où rêvent les arbres (94), Les Larmes du tigre (2000) et Dix de Der (2006), où Comès revient sur un thème qui lui tient à coeur : la guerre – la Seconde. A travers une oeuvre dominée par le noir et blanc et par des thématiques où coexistent le fantastique, le paganisme et la philosophie, Comès s’est imposé comme l’un des plus grands auteurs de bande dessinée belge de l’après-guerre.
L’importance de son œuvre, son apport à l’histoire de la Bande Dessinée venait d’être célébrés à l’occasion de deux importantes expositions rétrospectives « A l’ombre du Silence » au BAL à Liège en mai 2012 et à Angoulême en janvier 2013 dans le cadre du 40ème Festival de la Bande Dessinée.
Ce mangaka, né ce jour en 1978 à Tochigi (Japon), était un fan absolu du graphisme d’Akira Toryama depuis qu’il savait lire.
Très tôt donc, il s’amuse à recopier des planches du maitre, jusqu’à créer ses propres histoires dans le Lore Dragon Ball.
Le maitre voulant prendre du recul, il choisit le jeune Toyble (son pseudo’ à l’époque) pour lancer en 2015 la suite de son oeuvre: Dragon Ball Super
Fernand DINEUR, né en 1904, est le créateur de Tif et Tondu, qu’il anima seul depuis le premier numéro de Spirou en 1938. En ´48, il decide de collaborer à Heroïc Albums, fâchant Monsieur Dupuis qui confie alors le dessin à WILL. DÎNEUR en écrira les scenaros jusqu’en 1952.
Il quittera définitivement sa table à dessins et ses pinceaux en avril 1956.