Chiisakobé: Prix Asie 2016 de la critique ACBD
Après le décès accidentel de ses parents, et l’incendie qui ravagea l’entreprise familiale, le jeune maître-charpentier Shigeji décide de reprendre l’affaire envers et contre tout. Il reçoit le soutien discret et efficace de Ritsu, une amie d’enfance embauchée comme gouvernante qui a apporté dans ses bagages cinq orphelins tumultueux. Loin de l’intrigue post-apocalyptique de Dragon Head, et des pirates modernes de Maiwai, Minetarô Mochizuki change radicalement de registre et de style graphique avec Chiisakobé, adaptation en manga d’un roman historique de Shûgorô Yamamoto écrit en 1957. Ce roman se passait à l’époque Edo, Mochizuki a préféré le transposer dans un Japon actuel. Mais peu importe l’époque : « Les temps ont beau changer, ce qui est important c’est l’humanité et la volonté ». Dessin épuré d’une élégance remarquable, originalité des cadrages, Chiisakobe est une peinture de l’âme japonaise, quand les petites attentions et chaque geste esquissé révèlent les sentiments plus sûrement que des paroles.
Ce mangaka, né ce jour en 1978 à Tochigi (Japon), était un fan absolu du graphisme d’Akira Toryama depuis qu’il savait lire.
Très tôt donc, il s’amuse à recopier des planches du maitre, jusqu’à créer ses propres histoires dans le Lore Dragon Ball.
Le maitre voulant prendre du recul, il choisit le jeune Toyble (son pseudo’ à l’époque) pour lancer en 2015 la suite de son oeuvre: Dragon Ball Super
Fernand DINEUR, né en 1904, est le créateur de Tif et Tondu, qu’il anima seul depuis le premier numéro de Spirou en 1938. En ´48, il decide de collaborer à Heroïc Albums, fâchant Monsieur Dupuis qui confie alors le dessin à WILL. DÎNEUR en écrira les scenaros jusqu’en 1952.
Il quittera définitivement sa table à dessins et ses pinceaux en avril 1956.