La Déesse de 3000 ans
Dessinateur : Fumitaka Kato
Editeur: Michel Lafon Kazoku
Résumé :
Kamikino Mitama, est la divinité d’un petit village, Lorsqu'elle rencontre le jeune Jûzô Shiba, elle lui révèle son envie de profiter d’une vie normale et de mettre un terme à ses activités divines. Mais le seul moyen pour y parvenir, c’est de se marier ! Jûzô, séduit par Mitama, accepte et la suit jusqu’à un sanctuaire caché dans la forêt.
Commence alors le périple d’un lycéen et d’une déesse millénaire dans l’univers féériques des légendes japonaises.
Avis :
Les éditions Michel Lafon se lancent également dans les mangas sous le Label Kazoku. Ils ont acquis la licence pour une minisérie en trois tomes de Fumitaka Katô : La Déesse de 3000 ans (Sanzenneme no Kamitaiô de son vrai nom).
D’abord spécialisée dans le design d’intérieur, cette artiste utilise son talent dans le monde des jeux vidéo avant de se lancer comme mangaka avec cette toute première série qui sera éditée en 2020 dans le Young Magazine des éditions Kôdansha.
Un voyage au sein des mythes et légendes japonais. Cette œuvre se veut poétique, douce et détaillée avec un univers enchanteur…
Lorsqu’on nous découvrons ce premier tome, nous nous retrouvons directement face à une double page donnant sur le paysage du temple de la déesse… On observe tous les détails et l’on se plait à prendre notre temps. Cette œuvre est clairement contemplative. Les personnages sont détaillés et, bien que le « trop parfait » nuise parfois aux expressions, celles-ci restent tout à fait correctes.
Point de vue du scénario, Jûzô Shiba est un jeune étudiant de 16 ans qui rencontrera cette déesse ressemblant étrangement à une simple écolière sur le chemin de sa nouvelle école. Kamikino Mitama protège les lieux de tremblements de terre et autres catastrophes naturelles depuis plus de 3000 ans et tout cela lui pèse. Cette dernière ne veut plus être une déesse… Elle demandera alors à ce jeune garçon de l’épouser. Les deux héros principaux sont directement introduits de façon plutôt naïve, il ne faudra pas s’attendre à du grand scénario, mais bien à un conte japonais tout en douceur et gentillesse…
Cela ne représente que les premières pages de ce tome. Le reste sera une succession de situations entre les deux jeunes énamourés, enfermés dans un lieu sacré au sein de la forêt du temple et où l’on ne vieillit plus. Nous visitons les décors et en apprenons un peu sur certains mythes ou légendes japonaises. L’auteur se veut humoristique, mais timidement, car cela ne fait pas forcément toujours mouche.
Impossible pour nous de s’attacher aux personnages, car on ne dévoile rien de leur histoire. Ce tome se lit très vite et l’action n’est pas vraiment accrocheuse. C’est une suite de petites histoires joliment dessinées et placées dans la quête du seau perdu de Mitama… Le deuxième sortira en décembre et nous étonnera peut-être ?