- Milan Morales
- Manga
Naoki Urasawa au Louvre ?!?
Enfin…. C’est sa nouvelle série qui se déroulera dans le plus grand musée du monde
(un jour peut-être il y trouvera sa place en temps qu’auteur-maitre…)

C’est l’événement de cette rentrée 2018 ! Naoki Urasawa s’attaque au plus grand musée du monde, le Louvre, dans une nouvelle série intitulée « Le signe des rêves », aux éditions Futuropolis.
Une famille (un homme désespéré et sa fille).
Un tableau (La Dentellière, de Johannes Vermeer).
Un mystérieux individu (Iyami, personnage comique créé par Fujio Akatsuka).
Naoki Urasawa rejoint la collection Louvre-Futuropolis avec sa nouvelle série Le Signe des rêves.
Quand l’auteur de Monster et 20th Century Boys revisite le Louvre, cela donne une fantaisie drôle et déjantée par le ténor du manga.
Résumé de l’ouvrage
Gérant naïf et falot d’une petite manufacture d’objets en caoutchouc, Takashi Kamoda se voit placer sous séquestre pour fraude fiscale. Il perd son entreprise et sa femme le quitte.
Les dettes accumulées, il reste seul avec sa fille, et un désespoir grandissant. Epuisé et découragé, il erre en ville avec sa petite Kasumi. À deux doigts de céder à l’irréparable, il trouve sur sa route un étrange “signe des rêves”, envoyé par Iyami, mystérieux dandy au sourire affable, qui se prétend ami de Sylvie Vartan et de François Mitterrand, et qui veut lui confier une mission qui le conduira à… musée du Louvre à Paris ! Il accepte, contre l’avis de sa fille, contrainte de le suivre dans l’aventure.
Les voilà embarqués dans une série de manigances improbables autour de la Dentellière, le chef-d’œuvre de Vermeer, dans les dédales du Louvre.

Naoki Urasawa s’est, à son habitude, extrêmement documenté sur les lieux qu’il dessine, sur Paris et sur le musée du Louvre. Mais c’est pour mieux s’amuser dans l’histoire avec les clichés de l’imagerie japonaise de la France (et des français sur les japonais !). Paris, décor riche pour une histoire à ressorts, permet aussi à Urasawa – adulé au Japon comme une pop star- d’ouvrir encore le manga à de nouveaux publics.
127 millions de ses livres ont été vendus dans le monde.
Il rend aussi dans cette série un bel hommage à Iyami, manipulateur francophile, héros comique créé par Fujio Akatsuka, personnage populaire de la bande dessinée japonaise des années 1960.

Mujirushi, le signe des rêves, a été publié dans Big Comic Original d’octobre 2017 à février 2018. La série est publiée par Shôgakukan fin juillet 2018, trois semaines seulement avant le premier tome de l’édition française ! Urasawa est le quatrième mangaka à rejoindre la collection publiée par Futuropolis et le musée du Louvre, après Hirokiko Araki, Jirô Taniguchi et Taiyô Matsumoto.
Le format de cette édition permet de mettre en valeur la qualité du dessin de cet auteur d’exception.
Urasawa, 58 ans et 30 ans de carrière, a été l’invité d’honneur du dernier festival d’Angoulême, et une rétrospective de son œuvre a été présentée à Paris à l’Hôtel de ville en février-mars 2018.
Ce diptyque grand format paraitra en 2 temps: le 23 août pour le #1, suivi du #2 le 11 octobre.

C’est dans le journal de Spirou n°1183 (Spécial Noël) que paraitra la toute première aventure de ce sympathique petit garçon blond, intitulée « Les taxis rouges » et imaginé par PEYO et WILL.
La série met en scène un jeune garçon nommé Benoît Brisefer vivant à Vivejoie-La-Grande, qui a la particularité de posséder une force surhumaine qu'il perd néanmoins quand il s'enrhume. Avec son ami le chauffeur de taxi Jules Dussiflard, qui ignore tout de sa force, il vit des aventures policières, fantastiques ou encore d'espionnage, mais toujours teintées de poésie.
S’il n’acquerra jamais la notoriété de l’autre série de PEYO « Les Schtroumpfs », il n’en restera pas moins de chouettes aventures, reprises par la suite par WALTHERY. 4 albums ont été également mise en scène par Pascal GARRAY et une adaptation au cinéma en 2013, avec notamment Jean Reno et Gérard Jugnot. Malheureusement, le succès n’est plus au rendez-vous.






















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